Le court central Philippe-Chatrier est baptisé ainsi en 2001, en hommage à Philippe Chatrier. En effet, il fut à la tête de la Fédération Française de Tennis pendant de nombreuses années. Pour entamer sa modernisation, plus de 80% de l’édifice est détruit au lendemain de la finale de Roland-Garros 2018. Les tribunes sont reconstruites notamment plus hautes et plus larges, mais la capacité du court n’a que légèrement augmenté pour atteindre les 15 225 places. La visibilité et le confort des spectateurs en sont améliorés, et les assises en plastique vert sont à présent des sièges en bois des Vosges. Voici en plus sur l’histoire Roland-Garros !
La pièce maîtresse particulièrement attendue de ce chantier est le toit rétractable du court central. Par conséquent, celui-ci sera définitivement installé pour 2020. L’objectif est double. D’une part, permettre de continuer à jouer en cas d’intempéries. En fait, le toit pourra se refermer en moins de 12 minutes. D’autre part, prévoir des sessions de jeu en nocturne pour les prochaines éditions du tournoi. Cette partie du projet représente un budget colossal, mais qui est un véritable investissement, incomparable à la gestion des aléas causés par la pluie. En 2012, la finale entre Nadal et Djokovic avait dû être reportée au lundi : un vrai casse-tête en terme d’organisation.
En 2018, le public pouvait déjà profiter du nouveau Village. Un ensemble de terrasses organisé autour d’un patio en bois, essentiellement destiné aux partenaires du tournoi. Trois nouveaux courts étaient aussi inaugurés : le n°7, 9 et le 18, devenu le quatrième plus grand court du stade.
En revanche, le court n°1 a été détruit durant cette modernisation. Le but étant d’agrandir la place des Mousquetaires, principal lieu de rassemblement et de passage des visiteurs. Ce nouvel espace vert de près d’un hectare sera même ouvert au public à l’année.
Dans le jardin des Serres d’Auteuil, le magnifique bâtiment de l’Orangerie est restauré et précède le nouveau court Simonne-Mathieu. Celui-ci construit d’après l’architecture des serres de Formigé.
Ce court porte le nom d’une des pionnières du tennis français et résistante de la première heure lors de la Seconde Guerre Mondiale. On le construit comme un écosystème à part entière. Etre autres, des serres contenant des plantes issues des cinq continents encadrent celui-ci.
À l’image de ce très bel écrin Simonne-Mathieu, tout dans ce chantier offre au public les espaces les plus végétalisés possibles. C’est comme un écho au Bois de Boulogne non loin. En effet, murs végétaux, plantations d’arbres dans toutes les allées du stade, mais aussi récoltes de fruits et de miel, Roland-Garros s’est mis au vert. Cette posture moderne de la FFT a pour but de s’adapter aux problématiques sociales, écologiques et économiques inhérentes au chantier.
Le paysagiste Michel Courajoud, qui a travaillé sur le projet a eu à coeur d’intégrer le nouveau stade dans son environnement naturel, tout en acceptant d’être en ville. Ainsi, dans le stade rénové, le sport se mêle à la nature pour offrir le plus beau des spectacles aux visiteurs.
Alors, on vous a appris des choses sur l’histoire Roland-Garros ?
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